UNE MÉTHODE DE DIAGNOSTIC RÉVOLUTIONNAIRE
pour la naissance de bébés en bonne santé
QU’EST-CE QUE C’EST LE DPI (Diagnostic Génétique Préimplantatoire)
Le progrès de FIV, au niveau biomédical et à la technologie génétique, offre maintenant la possibilité d’effectuer des tests diagnostiques sur le fœtus, aux premiers stades de son développement. Le diagnostic génétique préimplantatoire (DPI) est un contrôle de la santé du fœtus avant la conception, c‘est-à-dire avant son implantation dans l’utérus et avant le début de la grossesse.
Grace à ces tests, nous pouvons savoir avec précision de nombreuses caractéristiques de sa physiologie et même des données sur sa constitution génétique. Donc, nous pouvons détecter rapidement les causes qui sont responsables pour la manifestation de nombreuses maladies graves.
QUAND IL S’EFFECTUE?
Le diagnostic génétique préimplantatoire est fait au cours du processus de FIV, mais seulement aux couples subissant la FIV et seulement quand la fertilisation des ovocytes s’effectue avec la méthode ICSI. Les embryons dérivés, sont génétiquement testés avant leur transfert dans l’utérus de la femme.
Plus précisément, dans la tentative de fécondation in vitro (au laboratoire et hors du corps humain) on féconde plus d’un ovocyte afin d’augmenter les possibilités d’obtenir une grossesse. Pour mettre en œuvre le test de la DPI, on prend les premiers jours du développement du fœtus – dérivé après le processus de la fécondation in vitro -, une ou deux cellules du total de 6 à 10, qui a l’embryon à ce stade de développement.
DPI ET CGH (Comparative Genome Hybridization)
Le matériel génétique des cellules prélevées par des embryons, est soumis à des tests génétiques pour la détection d’anomalies chromosomiques, mais aussi de certaines maladies génétiques mono géniques graves. En effectuant l’examen de DGP on peut diagnostiquer des anomalies chromosomiques (syndrome de Down, la trisomie 13, la trisomie 18 et d’autres trisomies) et des maladies mono géniques (telles que la thalassémie A et B, la fibrose kystique, les maladies dépendant du genre de l’enfant qui va naître – comme la maladie poly kystique des reins, etc.-). Pour éliminer les erreurs qui ont été rarement observées dans l’application de l’examen de DPI, ces dernières années, il est utilisé la méthode HGC (hybridation génomique comparative), qui permet la comparaison du chromosome de la cellule examinée avec les chromosomes d’une autre cellule dont la composition est normale.
Le diagnostic génétique préimplantatoire peut être faite à un stade ultérieur du développement de l’embryon pendant la fécondation in vitro (c’est-à-dire 5-6 jours après la fécondation), de manière à obtenir les cellules par le trophoblaste déjà distinct. Cependant, ceci n’est pas recommandé, car en raison de la plus grande cohésion des cellules à ce stade de développement du fœtus, il existe un risque accru d’accident.
La méthode du diagnostic génétique préimplantatoire est appliquée en Europe depuis le début des années 1990 et en Grèce, au cours de la dernière décennie, dans des centres spécialisés. Les risques de la méthode concernent principalement l’embryon après la DPI. Selon les statistiques pour l’Europe (ESHRE), dans 97% des cas, les cellules recevant ne vont pas nuire le fœtus et il n’y a aucune preuve de naissance d’enfants anormaux en raison de la mise en œuvre du test.
DPG ET SÉLECTION DU SEXE
Avec le diagnostic génétique préimplantatoire, il est également possible d’identifier le sexe du fœtus, mais pas des caractéristiques génétiques multifactorielles (couleur des yeux, des cheveux, les capacités mentales etc.). La science permet maintenant la sélection du sexe, avec un taux de réussite qui atteint le 99%.
Cependant, il faut ajouter que, conformément au paragraphe 26 de la loi 3305/2005, la sélection du sexe est autorisée uniquement pour des raisons médicales. Ces raisons sont par exemple les cas des couples avec des gènes anormaux dans leurs chromosomes sexuels. Dans ces cas, si vous avez des enfants de l’un de deux sexe s ils seront nés en bonne santé, tandis qu’à l’autre, ils seront pathologiques. Grace à la possibilité de choisir le sexe de l’application de DPI, on choisit seulement les embryons du sexe qui donnera des enfants sains. Egalement la détermination du sexe dans les cas où une famille veut avoir des enfants des deux sexes (pour avoir un équilibre familial), ne doit pas être considérée comme contre aux principes de Bioéthique. Une autre contribution précieuse de DPI en médecine est liée avec la sélection des caractéristiques génétiques pour l’implantation de l’embryon en faveur d’une autre personne.
Par exemple, certaines maladies telles que certaines anémies et les leucémies, nécessitent une greffe de moelle osseuse afin de les traiter. Ainsi, la transplantation de moelle osseuse nécessite un donneur immunologiquement compatible avec le récepteur. S’il n’y a pas un donneur compatible, il est possible pour les parents de faire naitre un autre bébé qui va littéralement sauver leur enfant malade. Avec DPI, on sélectionne pour le transfert des embryons sains, immunologiquement compatibles avec l’enfant malade. À la naissance, le sang est prélevé du cordon ombilical pour être transplanté au frère ou à la sœur malade afin de remplacer la moelle osseuse anormale. Le bébé n’est pas en danger pour aucune raison du processus et les enfants nés de cette manière sont connus comme “sauveurs frères”. Cependant, si nous voulions mentionner le pourcentage de ces enfants, il n’y a malheureusement pas de statistiques disponibles.
EN RÉSUMÉ:
Dans le passé, les couples atteints d’une maladie génétique choisissaient fréquemment de ne pas avoir d’enfants afin d’éviter le risque de transmettre la maladie aux générations futures. Désormais, le DPI permet à ces couples d’avoir un enfant sans cette maladie particulière.
DPI est appliquée aux couples:
- Qui ont besoin de sélectionner le sexe de leur enfant à cause d’une histoire de maladies liées au chromosome X
- Qui ont deux parents, transporteurs de maladies mono géniques ou sont patients d’une maladie mono génique
- Où la femme a un âge avancé
- Qui ont eu plusieurs tentatives FIV échouées.
Les avantages de DPI:
- Transfert d’embryons en bonne santé qui ne sont pas porteurs des gènes de maladies génétiques
- Les parents ont de la psychologie positive ayant su que les embryons transferts sont sains
- On peut sélectionner des embryons normaux dans les cas des femmes en âge avancé (pas de risque de trisomies et monosomie)
- Transfert d’un seul embryon en bonne santé.
Les méthodes de procréation médicalement assistée (PMA) doivent être appliquées de manière à assurer:
- Le respect de la liberté individuelle
- la satisfaction du désir d’obtenir des enfants
- les principes de la bioéthique en faveur de l’enfant qui va être né.
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