L’azoospermie : Les causes les symptômes et les traitements

L’azoospermie : Les causes les symptômes et les traitements

L'azoospermie : Les causes les symptômes et les traitements

L’azoospermie est une anomalie du sperme caractérisée par l’absence totale de spermatozoïdes dans l’éjaculat.

Elle entraine évidemment l’infertilité de l’homme, car en l’absence de spermatozoïdes il ne peut y avoir fécondation. L’azoospermie touche moins de 1 % des hommes dans la population générale, soit 5 à 15 % des hommes infertiles.

Les causes

En fonction de la cause, on distingue deux types d’azoospermie:

L’azoospermie sécrétoire (ou NOA, pour non-obstructive azoospermia)

La spermatogenèse est altérée ou nulle et les testicules ne produisent pas de spermatozoïdes. La cause de ce défaut de spermatogenèse peut être :

hormonale, avec un hypogonadisme (absence ou anomalie de sécrétion des hormones sexuelles) pouvant être congénital (syndrome de Kallmann-Morsier par exemple) ou acquis, en raison notamment de tumeurs hypophysaires qui altèrent le fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophysaire ou après un traitement (de chimiothérapie par exemple);

génétique : syndrome de Klinefelter (présence d’un chromosome X supplémentaire) anomalie de structure des chromosomes, (microdélétion, c’est-à-dire perte d’un fragment, du chromosome Y notamment), translocation (un segment de chromosome se détache et se fixe sur un autre). Ces anomalies chromosomiques sont à l’origine de 5,8% des problèmes d’infertilité masculine

une cryptorchidie bilatérale : les deux testicules ne sont pas descendues dans les bourses, ce qui altère le processus de spermatogenèse

une infection : prostatite, orchite

L’azoospermie obstructive ou excrétoire (OA, obstructive azoospermia)

Les testicules produisent bien des spermatozoïdes mais ils ne peuvent être extériorisés en raison d’une obturation des canaux (épididyme, canaux déférents ou canaux éjaculateurs). La cause peut être d’origine:

congénitale : les voies séminales ont été altérées dès l’embryogenèse, entrainant une absence des canaux déférents. Chez les hommes atteints de mucoviscidose, une mutation du gène CFTR peut être à l’origine d’une absence de canaux déférents.

infectieuse : les voies ont été obstruées suite à une infection (épididymite, prostato-vésiculite, utricule prostatique).

Les symptômes

Le principale symptôme de l’azoospermie est l’infertilité.

Le diagnostic

Le diagnostic de l’azoospermie est fait lors d’une consultation d’ infertilité, qui comprend chez l’homme systématiquement un spermogramme. Cet examen consiste à analyser le contenu de l’éjaculat (sperme), d’en évaluer différents paramètres et de comparer les résultats aux normes établies par l’OMS.

En cas d’azoospermie, aucun spermatozoïde n’est retrouvé après centrifugation de la totalité de l’éjaculat. Pour poser le diagnostic, il est cependant nécessaire de réaliser un, voire deux autres spermogrammes, à 3 mois d’intervalle chacun, car la spermatogenèse (cycle de production des spermatozoïdes) dure environ 72 jours. En l’absence de production de spermatozoïdes sur 2 à 3 cycles consécutifs, le diagnostic d’azoospermie sera effectivement posé.

Différents examens complémentaires seront réalisés pour affiner le diagnostic et tenter d’identifier la cause de cet azoospermie:

  • un examen clinique avec palpation des testicules, mesure du volume testiculaire, palpation de l’épididyme, du canal déférent;
  • une biochimie séminale (ou étude biochimique du sperme), afin d’analyser diverses sécrétions (zinc, citrate, fructose, carnitine, phosphatases acides…) contenues dans le plasma séminal et issues des différentes glandes du tractus génital (vésicule séminale, prostate, épididyme). En cas d’obstruction des voies, ces sécrétions peuvent être perturbées et l’analyse biochimique peut aider à localiser le niveau de l’obstacle;
  • un bilan hormonal par prise de sang, comprenant notamment un dosage de la FSH (hormone folliculo-stimulante). Un taux de FSH élevé témoigne d’une atteinte testiculaire ; un taux de FSH bas d’une atteinte haute (au niveau de l’axe hypothalamo-hypophysaire);
  • une sérologie par prise de sang, afin de rechercher une infection, comme le chlamydiae, qui a pu ou peut provoquer une atteinte des voies excrétrices;
  • une échographie scrotale afin de contrôler les testicules et déceler des anomalies des canaux déférents ou de l’épididyme;
  • un caryotype sanguin et des analyses génétiques pour rechercher une anomalie génétique;
  • une biopsie testiculaire consistant à recueillir, sous anesthésie, un fragment de tissu à l’intérieur du testicule;
  • une radiographie ou un IRM de l’hypophyse sont parfois proposés si une pathologie haute est suspectée.

Les traitements

Biopsie testiculaire (méthode TESE)

Une fois l’azoospermie détectée et confirmée, une enquête minutieuse s’ensuit pour déterminer ses causes possibles. Dans la plupart des cas, une biopsie testiculaire est recommandée.

Pour tous les cas d’azoospermie (sauf en cas d’hypogonadisme hypogonadotrope), la biopsie testiculaire reste la méthode la plus ancienne et la plus appropriée pour déterminer s’il y a ou non du sperme dans les testicules.

Si l’échantillon testiculaire à obtenir contient même des formes immatures de spermatozoïdes, ils peuvent dans de nombreux cas être isolés, cultivés avec des techniques spéciales pour mûrir et ensuite utilisés pour la fécondation in vitro.

Microfertilisation ICSI

ICSI (Injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes) est une méthode de fécondation in vitro dans laquelle un seul spermatozoïde est inséré directement dans l’ovule afin d’être fécondé.

La microfertilisation ICSI ou injection intracellulaire de spermatozoïdes est utilisée avec succès dans le monde entier depuis le début des années 1990 et constitue un traitement vraiment efficace pour parvenir à une grossesse.

Comment la technique ICSI est réalisée

Après la collecte des spermatozoïdes, en fonction du nombre et de la motilité des spermatozoïdes, le traitement est appliqué pour les activer, avec de petites modifications. Si l’échantillon de sperme n’est pas suffisant, le partenaire est invité à donner un deuxième échantillon supplémentaire quelques jours plus tard. Si le sperme contient même quelques dizaines de spermatozoïdes mobiles, la microfertilisation peut être effectuée normalement.

Semblable à la fécondation in vitro conventionnelle, le processus de microfertilisation ICSI présuppose que les ovaires ont été stimulés avec des médicaments de fertilité pour produire de nombreux ovules matures. Les œufs, après avoir été aspirés, sont ensuite soumis à un «traitement» spécial avec une enzyme (hyaluronidase), afin d’éliminer les granulocytes qui les entourent. Ceci est nécessaire, sinon ils ne pourront pas pénétrer dans le sperme, car dans ICSI les spermatozoïdes sont injectés et non par eux-mêmes comme c’est le cas avec la FIV conventionnelle. Ce “traitement” prend 1 à 2 minutes et une fois que les œufs sont débarrassés des granulocytes, il est possible d’évaluer lesquels sont matures et appropriés pour l’ICSI et lesquels ne le sont pas.

La dernière étape de la procédure ICSI consiste à immobiliser un œuf à la fois à l’aide d’une fine pipette en verre et d’une autre pipette en verre plus mince (ressemblant à une aiguille d’injection) pour isoler chaque sperme, puis l’insérer dans le cytoplasme de chaque ovule. Chaque «introduction» prend quelques secondes, mais l’ensemble du processus peut prendre plusieurs heures, surtout si les spermatozoïdes sont rares et difficiles à trouver.

Une fois le processus d ‘”introduction” terminé, les œufs sont à nouveau placés dans du matériel de culture spécial jusqu’à ce que leur fécondation soit terminée et que les embryons soient produits.

La méthode est complétée, suivant le processus bien connu de fécondation in vitro: après la formation des blastocystes, les embryons sont sélectionnés et enfin le transfert d’embryons.

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Taux de réussite

Le succès de la technique ICSI dépend de plusieurs facteurs tels que:

1. viabilité du sperme

2. la qualité des œufs

3. l’activation efficace des œufs

4. la capacité de l’œuf à résister au processus endocytoplasmique


Le taux de réussite de la grossesse par tentative avec la technique ICSI est de 65 à 75%. Les facteurs potentiels qui peuvent influencer les taux de réussite pendant la grossesse et par conséquent l’achèvement de la naissance avec la micro-fécondation ICSI sont similaires à ceux de la fécondation in vitro conventionnelle.

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